Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraïb ou Guantánamo – aujourd’hui ?
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un “capitalisme du désastre”.
Approfondissant la réflexion militante entamée avec son bestseller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme toutpuissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises …
Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraïb ou Guantánamo – aujourd’hui ?
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un “capitalisme du désastre”.
Approfondissant la réflexion militante entamée avec son bestseller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme toutpuissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.
Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l’investigation journalistique, s’affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présent et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer.
Journaliste, essayiste et réalisatrice, diplômée de la prestigieuse London School of Economics, Naomi Klein est l’auteur du best-seller international No Logo, traduit dans vingt-huit langues et devenu une référence incontournable dans le monde entier. Elle contribue régulièrement à la rubrique internationale de The Nation et The Guardian, et s’est rendue en Irak pour le magazine Harper’s. En 2004, elle a réalisé un film documentaire, The Take, sur l’occupation des usines en Argentine, qu’elle a coproduit avec le réalisateur Avi Lewis.
C'est un peu étrange de lire ce livre 15 ans après sa sortie et de voir rien que rien n'a vraiment changé. Que le capitalisme par corporatisme est toujours là, qu'on nous vend encore de la théorie du ruissellement et que les subventions au privé se fait toujours au détriment de la fonction publique (éducation, sécurité sociale, hôpital, retraite...). Toute ressemblance avec la politique française actuelle... non. Rien.
Bref, déprimant quand on voit qu'il faut 20-30 ans aux pays ayant eu le droit à un traitement de choc pour commencer à croire que quelque chose d'autre est possible.
C'est un peu étrange de lire ce livre 15 ans après sa sortie et de voir rien que rien n'a vraiment changé. Que le capitalisme par corporatisme est toujours là, qu'on nous vend encore de la théorie du ruissellement et que les subventions au privé se fait toujours au détriment de la fonction publique (éducation, sécurité sociale, hôpital, retraite...). Toute ressemblance avec la politique française actuelle... non. Rien.
Bref, déprimant quand on voit qu'il faut 20-30 ans aux pays ayant eu le droit à un traitement de choc pour commencer à croire que quelque chose d'autre est possible.